Sumo : Entre entraînement et discipline

Melissa . • févr. 03, 2020

Au sein de la culture japonaise, le Sumo est un art martial dans lequel des combattants au gabarit impressionnant pratiquent la lutte lors de combats rituels. Il s'agit de l'un des sports les plus populaires au Japon et du sport de combat national : vieux de plusieurs siècles ce sport bénéficie d’une longue histoire. 

Découvrons ensemble ce sport ancestral nippon qu'est le Sumo.

A savoir

Au Japon, on utilise peu le terme Sumotori qui est assez irrespectueux : on utilise plus le terme Rikishi, qui signifie "monsieur" et "force", de quoi afficher son respect pour ce combattant sacré.

Sumotori et combats 

La tenue des sumotoris

Au moment des combats, les sumos revêtent un mawashi, une bande de tissu serrée autour de la taille et de l'entrejambe. C’est la seule prise solide autorisée pendant le combat. 
Ils sont coiffés selon le style chonmage : maintenus par un chignon les cheveux sont lissés et huilés. 

A savoir

Un sumotori garde ses cheveux longs pendant toute sa carrière active ; lorsqu’il part à la retraite une cérémonie est effectuée au cours de laquelle ce chonmage est coupé. 

La vie quotidienne des rikishis : 

Leur vie quotidienne est très réglementée. Ils se réveillent à 5 h 30 ou 6 h du matin, s’entraînent à jeun, mangent, font la sieste et dînent. Le lutteur ingère en moyenne 5 000 kcal par jour. Les rikishis sont habitués à consommer de la nourriture extrêmement riche afin de prendre du poids. La plupart des rikishis atteignent ainsi les 140 kilos, mais ils peuvent aller jusqu'à 220 kilos, ce qui diminue fortement leur espérance de vie.

Les entraînements suivent un certain nombre de rituels ancestraux.

Les écuries

La plupart des écuries ( : lieu où les lutteurs, les rikishis, s’entraînent, mais aussi où ils vivent ensemble) occupent un seul et même bâtiment, la salle d'entraînement est au rez-de-chaussée et les pièces de vie dans les étages supérieurs. Les lutteurs des divisions inférieures partagent un dortoir, tandis que les plus expérimentés bénéficient d'une chambre individuelle. En principe, un lutteur ne peut s'émanciper de cette vie collective qu'une fois devenu sekitori, et s'il s'est marié.

Au sein de l'écurie, une hiérarchie très stricte s'impose : les plus jeunes servent et assistent les plus anciens. Il existe six grades au sein de la hiérarchie du sumo. Les rares élus qui accèdent au plus haut, les yokozunas, gagnent un statut quasi divin. Le yokozuna conserve son titre à vie et voit son nom entrer dans l'histoire.
Sumo, sport national Japon

Le combat Sumo : rites et règles de base 

Le sumo est un sport réservé aux hommes, le sang des femmes étant jugé impurs pour le pratiquer.
Il n'y a pas de catégorie de poids pour les rikishis. Il peut arriver que l'un des combattants ait plus du double du poids de l'autre (les poids de rikishi pouvant aller de 70 à 280 kg). En moyenne, les rikishis des meilleures divisions pèsent environ 150 kg.

Ces lutteurs combattent sur le Dohyô (le ring) pieds nus. Le Dohyô symbolise le ciel et mesure 6m². La lutte en elle-même se déroule dans le cercle de 4m de diamètre au centre du Dohyô. Au dessus de ce ring se tient un toit suspendu, rappelant un temple shinto et faisant de l'arène un sanctuaire : le combat est dédié aux dieux.

Règles d’un combat de sumo : 
  • Le combat est gagné lorsque l’adversaire est poussé hors du cercle intérieur ou en le faisant tomber sur le Dohyô (seuls ses pieds doivent toucher le sol, si une autre partie du corps touche le sol, le combat est perdu).
  • Il est interdit de donner des coups de poings, des coups de pieds au dessus des hanches, d'étrangler et de tirer les cheveux.
  • On se bat donc par prises, par coups de paumes déstabilisants et par utilisation de son poids ou de celui du Rikishi adverse.

A l'entraînement les étirements sont primordiaux, malgré sa puissance le sumo est avant tout technique. Il a à sa disposition quatre-vingt-deux prises différentes et s'entraînent quotidiennement pour les maîtriser.

Il y a 6 grands tournois par an au Japon. Chaque Rikishi combat tous les jours pendant 15 jours. Le gagnant du tournoi est celui ayant un meilleur ratio victoire/défaite. A la fin du tournoi, ce sumotori reçoit le trophée de l'Empereur. 
Sumo sport japonais national

Histoire du Sumo :

Jusqu’à ce que les japonais gardent leur écrits au 8ème siècle, il est impossible de savoir exactement quand le sumo se développa au Japon.
Cependant, les peintures murales anciennes nous indiquent que ces origines sont vraiment très anciennes.
Tradition millénaire, le sumo serait apparu il y a de cela 1500 ans. La première trace de son existence apparaît en 712 dans un livre, l'une des premières œuvres écrites en japonais.

Durant le VIIIème siècle, le Sumo fut introduit à la cour impériale et l'on organisait un festival annuel de lutte. Ainsi, le Sumo n'est plus un rituel agraire, mais un rituel global de paix et de prospérité.
Le Sumo fut ensuite adapté en art martial sous le règne de l'empereur Saga (IXème siècle) et la classe guerrière commença à pratiquer ce sport dès le XIIème siècle car plusieurs grands chefs militaires du Japon étaient amateurs de Sumo.
Au cours du XVIIème siècle, les sumotoris se professionnalisent et deviennent des divertissements pour les classes bourgeoises de la population.

A savoir

Le sumo était au départ violent sans coups interdits – souvent un véritable combat jusqu’à la mort.
Si vous voulez en savoir plus sur le Sumo et voir comment ça se passe sur place, on vous conseille cette vidéo ! 
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